Si la technologie a permis des avancées extraordinaires et a rendu notre quotidien plus facile, elle ne présente pas que des avantages. Comme toutes choses, elle peut avoir un revers. Et ce revers peut être très sombre et entraîner de graves conséquences.
Conscients de ce danger potentiel, ce ne sont pas moins de cent responsables d’entreprises de robotique ou spécialisées dans l’intelligence artificielle, qui ont décidé d’alerter l’ONU sur les dérives qui peuvent subvenir. Ces technologies peuvent être utilisées pour créer des armes autonomes, également appelées « robots tueurs ». Ainsi, dans une lettre ouverte à l’ONU, rendue publique le 21 août, des grands noms du domaine, tels qu’Elon Musk, patron de Tesla, ont exprimé leur inquiétude et ont enjoint les Nations Unies à agir et interdire ces armes. Ils sont conscients que les résultats des recherches dans leur domaine peuvent être utilisés à des fins douteuses et qu’au vu de la performance de la robotique, cela peut devenir très dangereux.
Ces armes autonomes pourraient sans problème être utilisées contre des personnes, des populations. Des inventions peuvent également être piratées, afin de servir à des fins criminelles. Et il semblerait que l’ONU, qui tarde à agir, n’ait pas pris la mesure de l’ampleur de la menace. En effet, de telles armes pourraient entraîner des guerres à une autre échelle encore que ce que nous connaissons maintenant. Les atrocités commises étant déjà bien assez abjectes, il est urgent de ne pas permettre une escalade de la violence. L’ONU devait se réunir pour parler de ce sujet lundi passé, mais elle a reporté la séance. Espérons qu’elle se réveillera et agira enfin.
