La voiture s’est retrouvée directement sur le flanc. L’accident n’aurait pas fait le tour de la toile si le véhicule en question ne s’agissait pas d’une des voitures-test d’Uber et qu’elle était, semble-t-il, en mode pilote automatique lorsqu’elle a percuté une autre.

Tout le monde connait Uber Technologies pour sa plateforme de mise en relation entre chauffeurs privés et clients. La société californienne s’est aussi intéressée de près à l’avenir de l’industrie automobile en se lançant dans la création de voitures autonomes et intelligentes. Aussi, Uber teste actuellement en circulation ses flottes de voitures autonomes dans plusieurs états américains. Si le géant s’est déjà attiré les foudres des autorités pour avoir mené certains tests sans autorisation, il se retrouve une nouvelle fois dans une position peu enviable.

L’accident s’est passé en fin de semaine dernière à Tempe, dans la banlieue de Phoenix. La voiture autonome Uber aurait été en train de circuler en mode pilote automatique, lorsqu’elle est rentrée en collision avec un autre véhicule. S’il y avait deux personnes à bord, ces « observateurs » d’Uber n’avaient pas la conduite en main. Le choc a été d’une violence telle que le véhicule a basculé sur le côté. Fort heureusement et si impressionnant qu’il soit, l’accident n’a fait aucun blessé, seuls des dommages matériels sont à déplorer. Selon la police locale, la voiture autonome n’est pas fautive : elle a été percutée par le second véhicule qui lui a refusé la priorité. Dans tous les cas, Uber a immédiatement arrêté ses tests dans l’état américain le temps de l’enquête.